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  Émile Prisse d’Avennes et la chambre des ancêtres de Thoutmosis III

À ces précieuses antiquités, Prisse d’Avennes avait joint quantité de moulages de bas-reliefs et de stèles de nombreuses séries d’estampages en papier, etc., etc. ainsi que le curieux et antique papyrus égyptien qui fait le sujet de cet ouvrage ; à « ce document archaïque » il faut ajouter un petit papyrus figuratif dessiné à l’encre noire [...].
Tous ces monuments du plus haut intérêt pour « la science et l’histoire », ont été généreusement donnés à la France par Prisse d’Avennes, avec plusieurs autres antiquités égyptiennes de la plus grande valeur historique et archéologique, malgré les offres d’achat considérables que lui avaient faites divers pays étrangers.
Depuis son transport à Paris, en 1844, et après avoir séjourné de longs mois à toutes les intempéries dans la cour de la Bibliothèque nationale à laquelle elle fut donnée, la Chambre des rois, ce sanctuaire pharaonique élevé par Thoutmès III, à la mémoire de ses prédécesseurs, et qui a plus de trente-cinq siècles d’existence, est malheureusement toujours placée dans un endroit sombre et à contre jour du vestibule du cabinet des Médailles. Dans la gravure ici donnée de la réédification, avant l’incompréhensible application, par la direction de la Bibliothèque nationale, d’un vernis qui fit disparaître entièrement les belles peintures de ces bas-reliefs, l’artiste a projeté la lumière sur les parois du monument afin d’en faire mieux ressortir tous les détails, et sans doute aussi, pour indiquer comment il aurait été nécessaire de les exposer. Mais dans la pénombre oò ils sont placés, il est fort difficile de voir, et plus encore d’apprécier les fins bas-reliefs, primitivement peints, de ce monument chronologique qui fournit d’inappréciables renseignements pour l’histoire des dynasties égyptiennes, et auquel on n’a pas donné, comme entrée, la porte en pur style égyptien proposée par Prisse d’Avennes, et qui a été consignée ici.

 
     
  emile prisse d'avennes et la chambre des ancetres de thoutmosis iii

a ces precieuses antiquites, prisse d'avennes avait joint quantite de moulages de bas-reliefs et de steles de nombreuses series d'estampages en papier, etc., etc. ainsi que le curieux et antique papyrus egyptien qui fait le sujet de cet ouvrage; a "ce document archaique" il faut ajouter un petit papyrus figuratif dessine a l'encre noire [...].
tous ces monuments du plus haut interet pour "la science et l'histoire", ont ete genereusement donnes a la france par prisse d'avennes, avec plusieurs autres antiquites egyptiennes de la plus grande valeur historique et archeologique, malgre les offres d'achat considerables que lui avaient faites divers pays etrangers.
depuis son transport a paris, en 1844, et apres avoir sejourne de longs mois a toutes les intemperies dans la cour de la bibliotheque nationale a laquelle elle fut donnee, la chambre des rois, ce sanctuaire pharaonique eleve par thoutmes iii, a la memoire de ses predecesseurs, et qui a plus de trente-cinq siecles d'existence, est malheureusement toujours placee dans un endroit sombre et a contre jour du vestibule du cabinet des medailles. dans la gravure ici donnee de la reedification, avant l'incomprehensible application, par la direction de la bibliotheque nationale, d'un vernis qui fit disparaitre entierement les belles peintures de ces bas-reliefs, l'artiste a projete la lumiere sur les parois du monument afin d'en faire mieux ressortir tous les details, et sans doute aussi, pour indiquer comment il aurait ete necessaire de les exposer. mais dans la penombre ou ils sont places, il est fort difficile de voir, et plus encore d'apprecier les fins bas-reliefs, primitivement peints, de ce monument chronologique qui fournitd'inappreciables renseignements pour l'histoire des dynasties egyptiennes, et auquel on n'a pas donne, comme entree, la porte en pur style egyptien proposee par prisse d'avennes, et qui a ete consignee ici.