Créé en novembre 1986, Khéops-égyptologie, cours d’enseignement supérieur libre, propose, à Paris ou par correspondance, divers enseignements égyptologiques. Ces enseignements s’adressent à toute personne, quel que soit son niveau d’études, qui désire approfondir ses connaissances de la langue ou de la civilisation de l’Égypte. Les enseignants intervenant à Khéops sont tous des dipl™més en égyptologie, spécialistes des sujets enseignés (ou des arabisants pour les cours de dialectal égyptien). Les cours sont dispensés dans nos locaux se trouvant près de la place d’Italie, à Paris dans le treizième arrondissement. Chaque cours hebdomadaire est proposé à différents horaires, l’après-midi, le soir ou le samedi, durant une session de trente semaines. Seuls les cycles d’égyptien hiéroglyphique sont dispensés par correspondance, et peuvent être débutés à tout moment de l’année. Le programme, ci-après, vous présente les enseignements de la session 1999-2000, qui débute le 4 octobre 1999 et se termine le 19 juin 2000.

Liste des enseignements :

Stages d’introduction Stage spécial « 9-15 ans »

Stage « découverte des hiéroglyphes »

Égyptien hiéroglyphique

Cycle « écriture et grammaire »

Cycle « lecture et traduction »

Néo-égyptien, démotique, copte

Histoire

Archéologie, art, religion

Égyptien hiéroglyphique par correspondance

Cycle « écriture et grammaire »

Cycle « lecture et traduction »

Arabe dialectal égyptien

Index des enseignants, calendrier des congés

Sur simple demande de votre part auprès de notre secrétariat, nous vous retournerons : la bibliographie conseillant les ouvrages de base disponibles en égyptologie ; le programme des conférences, des visites guidées d’exposition, des stages intensifs durant les vacances et des voyages d’études en Égypte.

Stages d’introduction

Stage spécial « 9-15 ans »

Ce stage s’adresse aux jeunes de 9 à 15 ans qui souhaitent compléter leurs connaissances de l’Égypte ancienne. Deux formules de stages sont proposées, un stage sur cinq semaines avec un cours hebdomadaire de deux heures et demie, ou un stage intensif sur une semaine de congés scolaires, avec cinq demi-journées consécutives. Dans les deux cas, une visite-conférence de la collection égyptienne du musée du Louvre complète ces exposés. Des groupes de niveaux sont créés en fonction de l’âge des participants et des thèmes qu’ils souhaitent approfondir.

Niveau « première approche » : les hiéroglyphes (principales règles de l’écriture et de la langue égyptiennes) ; les pharaons (les grandes étapes de l’histoire égyptienne, quelques grands personnages) ; les dieux (la religion égyptienne et le panthéon des dieux) ; le temple et la tombe (les bases en archéologie).

Niveau « approfondi » : choix d’un sujet vedette qui est étudié durant toute la durée du stage : pour les plus jeunes, possibilité de travailler sur le thème de la mort et de l’embaumement avec réalisation d’Ïuvres graphiques ou plastiques (représentation de scènes funéraires, reconstitution d’une tombe et de son mobilier funéraire, étude de la momification, réalisation d’amulettes en moulages) ; pour les plus âgés, étude approfondie d’un règne comme, par exemple, celui de Ramsès II, ou méthodologie en archéologie (étude d’un site et reconstitution d’un monument à partir de relevés).

Dates et horaires proposés — stage intensif durant les vacances de la Toussaint : du mardi au samedi de 10 h à 12 h 30, du 2 au 6 novembre 1999, cours assurés par Mlles Marie-Astrid Calmettes ou Florence Maruejol — stage classique durant cinq semaines : le mercredi ou le samedi de 14 h à 16 h 30, du 21 février au 25 mars 2000, cours assurés par Mlles Marie-Astrid Calmettes ou Florence Maruejol.

Stage « découverte des hiéroglyphes »

Ce stage s’adresse aux adultes ne disposant que de quelques jours pour appréhender l’écriture et la langue de l’Égypte ancienne. Durant un trimestre de dix semaines, chaque cours hebdomadaire de deux heures est consacré à l’acquisition des grands principes qui régissent l’écriture égyptienne (hiéroglyphique, cursive ou hiératique) ainsi que de la langue classique (principales règles de grammaire indispensables à la compréhension de la syntaxe du moyen-égyptien) ; l’objectif étant de permettre au participant de déchiffrer, à l’issue du stage, les inscriptions les plus courantes figurant sur les parois de temples et de tombes, ou sur des petites stèles. Une visite-conférence de la collection égyptienne du musée du Louvre complète cet enseignement. Durant les congés scolaires, ce stage est proposé en formule « intensive » sur six demi-journées consécutives.

Dates et horaires proposés — stage intensif durant les vacances de la Toussaint : du mardi au samedi de 10 h à 12 h 30 et le vendredi de 14 h à 16 h, du 2 au 6 novembre 1999, cours assurés par MM. Philippe Collombert, Dominique Farout ou Alain Fortier — s tage classique durant dix semaines : du 4 octobre au 18 décembre 1999 ; du 3 janvier au 25 mars 2000 ; du 27 mars au 19 juin 2000 ; le lundi de 19 h à 21 h ou le mercredi de 14 h à 16 h, cours assurés par MM. P. Collombert, D. Farout ou A. Fortier.

Égyptien hiéroglyphique

L’enseignement que nous proposons traite de l’égyptien du Moyen Empire, écrit en hiéroglyphes ou transcrit du hiératique en caractères hiéroglyphiques. Cette langue représente la langue classique de la culture égyptienne et a joui, à ce titre, d’une longue postérité, sous la forme d’un égyptien dit « de tradition ». L’égyptien hiéroglyphique est presque exclusivement réservé aux textes gravés ou peints sur des parois de monuments, et fut employé des origines de la civilisation égyptienne jusqu’au IVe siècle de notre ère.

Cycle « écriture et grammaire »

Le premier cycle d’égyptien hiéroglyphique comprend trois années consacrées à l’étude de l’écriture et de la grammaire de l’égyptien classique. Chaque année comprend trente séances hebdomadaires d’une durée de deux heures. L’enseignement de la langue suit la progression du Cours d’égyptien hiéroglyphique de Pierre Grandet et Bernard Mathieu (© Khéops, 1998). Dès la première année, il est proposé de traduire et d’analyser des extraits de textes du Moyen Empire, puis des textes complets durant la troisième année (entre autres, le conte du Naufragé). Des travaux pratiques, et notamment, l’explication des textes sont assurés par chaque égyptologue. Nous proposons aux participants, qui le souhaitent, de se soumettre à un contrôle continu permettant de vérifier le progrès des connaissances. Ce dernier consiste à réaliser, après chaque leçon, l’exercice de version et thème correspondant. L’exercice est corrigé et noté par l’enseignant. La réalisation d’un nombre minimum de devoirs est exigée pour l’obtention de l’attestation de fin d’année. Un certificat de langue égyptienne est remis à l’issue du premier cycle de trois ans.

Horaires proposés (un cours hebdomadaire de deux heures, du 4 octobre 1999 au 19 juin 2000) :

première année: le lundi de 14 h à 16 h, cours assuré par M. Alain Fortier ; le mercredi de 19 h à 21 h, cours assuré par M. Alain Fortier ; le samedi de 10 h à 12 h, cours assuré par M. Pierre Grandet

deuxième année : le lundi de 19 h à 21 h, cours assuré par M. Philippe Collombert ; le mardi de 14 h à 16 h, cours assuré par M. Alain Fortier ; le samedi de 10 h à 12 h, cours assuré par M. Dominique Farout

troisième année : le lundi de 14 h à 16 h, cours assuré par M. Dominique Farout ; le mardi de 19 h à 21 h, cours assuré par M. Philippe Collombert

Les frais d’inscription à une session de cours comprennent : pour la première année, la remise en début de session du Cours d’égyptien hiéroglyphique (P. Grandet et B. Mathieu, nouvelle édition, © Khéops 1998) et d’un dossier de quatre extraits de textes originaux ; pour la deuxième année, la remise en cours de session d’un dossier de douze études de textes originaux. Si vous n’êtes pas en possession du Cours d’égyptien hiéroglyphique (© Khéops 1998), il vous sera remis en début de session ; pour la troisième année, la remise durant la session d’un dossier de vingt études de textes originaux (dont le conte du Naufragé).

Pour les divers cours du cycle « lecture et traduction », les ouvrages cités en référence sont à la charge du participant, seule sera remise durant la session la copie du texte à traduire si celui-ci n’est pas disponible dans le commerce.

Cycle « lecture et traduction »

Le cycle « lecture et traduction » s’adresse à toute personne ayant déjà acquis, par ailleurs, les bases de l’égyptien classique et, désirant mettre en application ses connaissances de la langue en traduisant des textes extraits de l’anthologie égyptienne. Un grand choix de textes est proposé : classiques de la littérature, textes administratifs ou juridiques, autobiographies historiques, inscriptions de stèles et monuments.

Stèles du musée du Louvre

Cet enseignement s’adresse aux personnes ayant déjà suivi le cycle « écriture et grammaire » du moyen-égyptien. Il propose de se familiariser avec l’épigraphie des documents par l’étude de textes gravés sur des stèles ou monuments du musée du Louvre. La traduction des différents monuments permet de s’entra”ner à la lecture des textes « types » les plus fréquemment utilisés, mais également avec des inscriptions plus originales comme les biographies de hauts fonctionnaires ou les hymnes à différents dieux. Les participants peuvent, lors de visites libres du musée du Louvre, contrôler sur le monument même la lecture du texte. Horaire proposé (un cours hebdomadaire d’une heure et demie) le samedi de 10 h à 11 h 30, du 16 octobre 1999 au 17 juin 2000, vingt-neuf cours assurés par Melle Isabelle Franco.

Le conte de Sinouhé

Le célèbre conte de Sinouhé est le chef-d’œuvre incontesté de la littérature égyptienne du Moyen Empire. Le personnage principal, le dignitaire Sinouhé, contemporain de Sésostris Ier, évoque les grands événements de sa vie, le plus extraordinaire étant son long voyage en Asie, au pays Réténou. Avec trente-deux copies ou extraits de copies sur papyrus ou sur ostraca, ce conte considéré comme un grand classique, fut utilisé à ce titre, jusqu’à la fin du Nouvel Empire, comme exercice d’écriture pour les apprentis scribes. Nous vous proposons de traduire ce récit à partir de la plus récente publication du texte hiéroglyphique de R. Koch, qui présente en parallèle six versions du texte. Horaire proposé (un cours hebdomadaire de deux heures) le lundi de 19 h à 21 h, du 4 octobre 1999 au 19 juin 2000, trente cours assurés par M. Pierre Grandet.

Grammaire appliquée aux textes

Ce cours s’adresse à tous ceux qui ont suivi une formation de grammaire égyptienne mais qui sont gênés dans son application à l’étude des textes : quelle est la méthode pour aborder un texte ? Comment y reconnaître les constructions grammaticales ? Comment s’articule une phrase complexe ? etc. On s’efforcera d’abord de diagnostiquer les problèmes rencontrés, afin d’apporter une réponse personnalisée aux difficultés de chacun, puis on s’exercera à l’acquisition d’une méthode en travaillant sur des textes adaptés au niveau des difficultés. Ce cours sera aussi l’occasion de réviser certaines bases grammaticales Horaire proposé (un cours hebdomadaire de deux heures) le mardi de 14 h à 16 h, du 4 octobre au 18 décembre 1999, dix cours assurés par M. Pierre Grandet.

Les princes de Béni Hassan

La nécropole des princes de Béni Hassan nous a livré des textes autobiographiques d’une importance considérable pour la connaissance de l’histoire du Moyen Empire et, en particulier, de la XIIe dynastie. Ces autobiographies sont riches en témoignages capitaux intéressant l’histoire événementielle : interventions du roi en personne lors de litiges territoriaux ou expéditions guerrièresÉ De plus, ces inscriptions fourmillent de détails révélateurs de l’organisation du pays, de la structure de la société égyptienne de cette époque, de la transmission de la charge de gouverneur, des valeurs morales et des croyances des auteurs de ces textes. Horaire proposé (un cours hebdomadaire de deux heures) le mercredi de 14 h à 16 h, du 4 octobre 1999 au 5 février 2000, quinze cours assurés par M. Dominique Farout.

Des Instructions au vizir au décret d’Horemheb

Le texte des « Instructions au vizir » détaille avec précision les devoirs et les charges de la fonction du vizir. Préservé dans la tombe de plusieurs vizirs de la XVIIIe dynastie, la version la plus complète se trouve dans la fameuse tombe thébaine de Rekhmirê, vizir de Thoutmosis III. Le « décret d’Horembeb », quant à lui, est connu par plusieurs stèles, dont la principale se trouve au revers du m™le ouest du Xe pylône de Karnak. Il traite dans le détail les réformes administratives édictées par Horemheb pour régler les séquelles de l’épisode amarnien. Ces deux textes, qui sont nos principales sources sur le gouvernement et l’administration, contiennent une multitude de détails passionnants et souvent peu connus relatifs à la vie quotidienne des sujets du pharaon. Leur comparaison permet de mesurer l’évolution des conceptions gouvernementales entre les Thoutmosis et les Ramsès. Horaire proposé (un cours hebdomadaire de deux heures) le mercredi de 14 h à 16 h, du 21 février au 17 juin 2000, quinze cours assurés par M. Pierre Grandet.

Quelques « autobiographies » tardives inédites

Soucieux de convaincre les générations futures de pourvoir à leurs besoins, les Égyptiens n’ont pas cessé de composer des « autobiographies » destinées à prouver combien ils méritent d’être honorés, soit en vantant leurs qualités, soit en énumérant leurs réussites. Après le Nouvel Empire, le goût pour ce genre de textes ne se dément pas, comme en témoignent les nombreux exemples recueillis sur des statues de temple, dont certains sont toujours inédits. Parmi ces derniers, plusieurs seront proposés à l’attention des participants qui découvriront à leur lecture des informations riches et originales sur les temples et les cultes provinciaux. Horaire proposé (un cours hebdomadaire de deux heures) le mardi de 17 h à 19 h, du 27 mars au 17 juin 2000, dix cours assurés par M. Olivier Perdu.

Les textes du temple d’Amon à Hibis

Issu du moyen-égyptien, le « ptolémaîque » est la langue des textes relevant de l’héritage pharaonique à l’époque hellénistique et romaine. Il s’agit en fait d’un « égyptien de tradition » qui a commencé à s’individualiser au Nouvel Empire pour devenir, à l’époque tardive, dans un pays pratiquant le démotique et le grec, la langue vernaculaire des traditions de la civilisation égyptienne. Cette langue simplifiée est l’outil des hiérogrammates qui ont développé le système d’écriture et préservé un lexique d’une richesse remarquable. Le temple d’Hibis, construit sous Darius Ier, est exceptionnel tant par son iconographie que par ses inscriptions. Situé à la jonction des routes d’Assiout-Lycopolis, d’Abydos et du nome thinite, Hibis est le siège d’un culte d’Amon procédant de celui d’Amon thébain auprès duquel ont été convoquées nombre de divinités régionales. Ces divinités interviennent dans une série de scènes rituelles articulées autour d’Amon, célébré en tous ses aspects par des hymnes remontant au Nouvel Empire, mais aussi dans des tableaux rappelant les grandes cérémonies funéraires annuelles et les rites d’investiture royale. Le sanctuaire comporte en outre un ensemble complet de représentations des dieux de l’Égypte, avec des figures rares.

Horaire proposé (un cours hebdomadaire de deux heures) le mercredi de 19 h à 21 h, du 4 octobre 1999 au 5 février 2000, quinze cours assurés par Melle Nathalie Baum (une suite sera proposée durant le semestre suivant).

Néo-égyptien

Langue parlée pendant le Nouvel Empire, le néo-égyptien est devenu progressivement la langue des lettres privées, des textes de la pratique administrative et judiciaire et, enfin, de la littérature. L’enseignement proposé est destiné aux personnes ayant déjà étudié la langue classique. Il vise, en deux ans, à faire connaître la langue vernaculaire de l’époque ramesside. Chaque séance hebdomadaire comprend une partie théorique suivie d’une traduction et d’une explication de texte. À l’issue des deux années, l’étudiant dispose d’un exposé complet de la syntaxe néo-égyptienne, et a lu un échantillon représentatif des textes de cette époque. Durant cette session, nous vous proposons un cours de première année, pour débutant, et un cours de lecture de textes de l’époque ramesside, destiné aux personnes ayant déjà quelques bases dans cette langue : traductions de lettres, de faits juridiques, avec le procès de Mes et du papyrus des grèves.

Horaires proposés (un cours hebdomadaire de deux heures) — première année le mardi de 19 h à 21 h, du 4 octobre 1999 au 17 juin 2000, trente cours assurés par M. François Neveu. — lecture de textes ramessides le samedi de 10 h à 12 h, du 4 octobre 1999 au 17 juin 2000, trente cours assurés par M. François Neveu.

La Langue des Ramsès.

Cette « grammaire du néo-égyptien » se veut un outil pédagogique dont l’objectif est de permettre à ses lecteurs de lire et de comprendre les textes rédigés en néo-égyptien. Bien qu’ouvrage d’enseignement, ce livre est résolument « moderne » et tient compte des travaux les plus récents. Des centaines d’exemples illustrent l’exposé grammatical divisé en chapitres.

François Neveu, agrégé de l’Université, est né en 1933 à Paris. Après des études à l’École normale supérieure de Saint-Cloud et à l’École pratique des hautes études (IVe section), il enseigne, entre autres, le néo-égyptien à l’EPHE depuis 1986 et à l’Institut Khéops depuis 1987.

280 F. 42,69 euros; ouvrage de 368 pages, imprimé en noir sur papier offset 90 gr ; format 20 x 27,50 x 2 cm ; 42 planches en noir ; reliure cousue ; couverture brochée imprimée en quadrichromie ; ISBN : 2-9504368-3-8.

Démotique : introduction à l’étude du démotique

L’écriture démotique, apparue au VIIIe s. av. J.-C., est une simplification de l’écriture hiératique et sert à noter spécifiquement, à partir de cette date, un état de langue désigné sous le même nom. Ce cours d’introduction est destiné à présenter un aperçu général sur la documentation démotique, trop souvent délaissée en raison de son écriture estimée « difficile ». Cette documentation couvre tous les domaines de la civilisation égyptienne : administratif (codes juridiques, contrats, décrets trilingues), scientifique (astronomie, mathématiques, magie), mortuaire (livres funéraires, rituels d’embaumement) mais aussi littéraire (le cycle de Pédoubastis, les histoires de Setné, le Harpiste dévoyé). L’aspect proprement linguistique sera abordé en fin de cours avec une initiation au déchiffrement et la lecture d’un texte littéraire : le conte de l’hirondelle et de la mer. Horaire proposé (un cours hebdomadaire de deux heures) le mercredi de 19 h à 21 h, du 21 février au 17 juin 2000, quinze cours assurés par M. Philippe Collombert.

Copte : lecture de textes

Ultime transformation de l’égyptien ancien, le copte, à la différence de tous les états de langue précédents, utilise un alphabet grec (auquel furent ajoutés sept signes démotiques). Son apparition fut déterminée par la christianisation de l’Égypte (son usage s’y généralise entre le IIe et le IIIe siècles de notre ère) et la langue qu’il nota y fut parlée jusqu’au XIIIe siècle. Durant cette session, nous vous proposons une deuxième année, destinée aux personnes ayant déjà acquis les bases de la langue copte. Un large éventail de textes sera étudié : textes sahidiques littéraires, magiques, juridiques et quelques exercices d’épigraphie (stèles funéraires, graffiti), ainsi que des textes en dialecte bohaïrique et achmimique. Horaire proposé (un cours hebdomadaire de deux heures) le mardi de 16 h à 18 h, du 7 octobre 1999 au 17 juin 2000, trente cours assurés par M. Philippe Collombert.

Histoire

Complément indispensable aux divers enseignements de langue, les cours sur la civilisation de l’Égypte ancienne permettent à tout passionné d’appréhender cette civilisation avec de bonnes connaissances archéologiques, géographiques, historiques, religieuses, artistiques et sociologiques. Chaque cours est assuré par un spécialiste du sujet.

De la préhistoire à la XVIIe dynastie

Cet enseignement permet d’appréhender de façon très approfondie l’histoire égyptienne, dans les limites traditionnelles des trente dynasties pharaoniques (env. 3200 à 332 av. J.-C.). Chaque période est présentée de façon très détaillée et illustrée par de nombreux documents. Durant la session 1999-2000, nous vous proposons la première partie de cet enseignement, présentant l’histoire du pays, de sa formation à la fin de la Deuxième Période Intermédiaire (une suite sera proposée au même horaire durant la session suivante). Horaire proposé (un cours hebdomadaire d’une heure et demie) le samedi de 12 h 30 à 14 h, du 4 octobre 1999 au 17 juin 2000, trente cours assurés par M. Pierre Grandet.

La XXe dynastie, fin du Nouvel Empire

Cet enseignement fait suite à celui proposé durant la session 1998-1999 au même horaire. Durant cette série de cours, l’enseignant se propose de reprendre l’histoire du Nouvel Empire au début de la XXe dynastie. La disparition de la dynastie ramesside marquera la fin d’une période faste pour le pays. La Troisième Période intermédiaire sera une période de déclin pour l’Égypte pharaonique ; déclin caractérisé par une grave crise économique, de nombreuses invasions des Assyriens, des Perses et des Macédoniens. Horaire proposé (un cours hebdomadaire d’une heure et demie) le lundi de 17 h à 18 h 30, du 4 octobre au 18 décembre 1999, dix cours assurés par M. Pierre Grandet.

Les prémices de la conquête éthiopienne

L’effondrement de la XXIIe dynastie est associé à une partition du pays qui en fera une proie facile pour les conquérants éthiopiens. La Thébaïde tombe alors entre les mains de rivaux des souverains bubastides tandis que dans le Nord, plusieurs chefferies libyennes en viennent à s’affranchir de la tutelle des derniers shéshonquides. En se rapportant directement aux sources, on s’efforcera de clarifier cette page particulièrement troublée de l’Égypte tardive, souvent objet de confusions de la part des historiens. Horaire proposé (un cours hebdomadaire d’une heure et demie) le lundi de 17 h à 18 h 30, du 3 janvier au 25 mars 2000, dix cours assurés par M. Olivier Perdu.

La Nubie, de Napata à Méroé

À la fin du Nouvel Empire, de nombreux changements politiques interviennent en Nubie : émergence du royaume de Napata qui entreprend la conquête de l’Égypte, puis, vers 350 av. J.-C., transfert de la capitale koushite du Gebel Barkal à Méroé, dans la province de Butana. Méroé devient le centre d’une culture très particulière où se rencontrent les apports des mondes hellénistique et romain, un héritage égyptisant et le substrat local. C’est avec l’avènement de la christianisation que ce royaume local disparaîtra. Les périodes napatéenne et méroïtique en Nubie ne doivent en aucun cas être considérées comme résultant de la simple addition d’apports extérieurs, mais bien plutôt comme un creuset central et essentiel faisant communiquer l’Afrique et la Méditerranée. Horaire proposé (un cours hebdomadaire d’une heure et demie) le lundi de 17 h à 18 h 30, du 27 mars au 19 juin 2000, huit cours assurés par Melle Aminata Sackho.

Archéologie ; art ; religion

Les nécropoles memphites à l’Ancien Empire

La répartition des tombes, leurs types et les fonctions de leurs propriétaires permettent de dresser un portrait détaillé des nécropoles memphites (Meïdoum, Dahchour, Saqqara, Abousir, G”za, Abou Rawash), dont certaines, comme G”za, ont été intensivement fouillées. C’est à partir de cette analyse individuelle des sites que l’on peut cerner les constituants types de la nécropole royale, dégager les principes généraux de regroupement des tombes, définir la part de l’intervention royale dans leur ordonnancement et les choix propres à chaque règne. Certains aspects de la gestion des nécropoles seront évoqués à travers titres administratifs et biographies. Horaire proposé (un cours hebdomadaire d’une heure et demie) le mercredi de 17 h à 18 h 30, du 4 octobre au 18 décembre 1999, dix cours assurés par M. Michel Baud.

L’art égyptien au Moyen Empire

La Première Période Intermédiaire fut une période où de nombreuses innovations culturelles se mirent en place. Les Égyptiens du Moyen Empire, croyant revenir à la perfection originelle mythique de l’Ancien Empire, intégrèrent un certain nombre d’éléments nouveaux pour aboutir, au niveau artistique tout au moins, à ce que nous appelons volontiers aujourd’hui « l’âge d’or de l’Égypte ». Cet enseignement propose une approche synthétique des caractéristiques de cet art (architecture, décors, mobiliers, statues, stèles) en insistant sur les principaux critères de datation. Horaire proposé (un cours hebdomadaire d’une heure et demie) le mardi de 17 h à 18 h 30, du 27 mars au 17 juin 2000, dix cours assurés par Mme Évelyne Faivre-Martin et M. Dominique Farout.

Esprits, fantômes et autres manifestations

Lorsqu’on aborde la civilisation égyptienne, on entend parler du ka, du ba, de l’ombre, de l’akh, ces éléments constitutifs de la personnalité étant étroitement liés les uns aux autres et régissant les manifestations des dieux mais aussi du roi et de l’individu dans l’au-delà. L’an dernier, nous avons étudié la notion de ba, dont la problématique a été réexposée à travers une série de textes. Nous allons durant cette session examiner les interactions des différentes composantes de la personnalité, toujours à partir de textes traduits, échelonnés de l’Ancien Empire à l’époque tardive. Horaire proposé (un cours hebdomadaire d’une heure et demie) le mercredi de 17 h à 18 h 30, du 4 janvier au 17 juin 2000, vingt cours assurés par Mlle Nathalie Baum.

Le scribe aux champs

La société égyptienne et la brillante civilisation qu’elle a développée sur les rives du Nil sont éminemment agricoles. Non seulement, le paysan égyptien ne peut être dissocié de celles-ci, mais la terre d’Égypte et l’odeur de son limon, inlassablement travaillée par une cohorte d’hommes penchés sur elle, en ont marqué son histoire et, même, sa religion. Quoi de plus naturel en ce cas, que cette partie de la société égyptienne ait été régie comme toutes les autres qui la composent, par des scribes méticuleux, méthodiques et sourcilleux. C’est donc au travers de leurs fonctions que l’enseignant vous invitera à découvrir l’environnement de la campagne égyptienne et que vous suivrez les travaux des champs au rythme des saisons. Horaire proposé (un cours hebdomadaire d’une heure et demie) le mardi de 17 h à 18 h 30, du 4 octobre au 18 décembre 1999, dix cours assurés par M. Henri Loffet.

Introduction à la religion égyptienne

Ce cours d’introduction, qui s’adresse à un large public, propose une présentation du panthéon égyptien et des grands systèmes théologiques tels qu’ils ont été élaborés dans les principaux temples. En parcourant le territoire d’Égypte et son histoire, l’enseignante tente de répondre aux diverses questions que se pose toute personne qui appréhende la civilisation égyptienne : qui sont les dieux ? quelles fonctions assument-ils ? comment les reconnaître ? quelle conception les Égyptiens avaient-ils de la naissance du monde, la cosmogonie héliopolitaine ? la légende osirienne ? Horaire proposé (un cours hebdomadaire d’une heure et demie) le mardi de 17 h à 18 h 30, du 3 janvier au 25 mars 2000, dix cours assurés par Melle Isabelle Franco.

Tombes royales de Thèbes et de Tanis (suite)

Après un résumé du cours de la session précédente et une brève synthèse du contenu du Livre de l’Amdouat et du Livre des Portes, l’enseignante vous propose, cette année, d’aborder, à partir de leur traduction, les textes des hypogées de la Vallée des Rois (livre de la Vache du ciel, livre des Cavernes, livre de la Terre). Leur étude permet de mieux comprendre le destin post-mortem des rois du Nouvel Empire et éclaire les mystérieuses compositions qui ornent leurs tombeaux. À partir de la Troisième Période intermédiaire, Tanis devait abriter les tombes royales où sont réinterprétés les thèmes thébains, adaptés aux nouvelles conceptions funéraires. Horaire proposé (un cours hebdomadaire d’une heure et demie) le samedi de 12 h 15 à 13 h 45, du 16 octobre 1999 au 17 juin 2000, vingt-neuf cours assurés par Melle Isabelle Franco.

Égyptien hiéroglyphique par correspondance

La formule d’enseignement par correspondance s’adresse aux personnes habitant la province ou l’étranger, mais aussi, à celles résidant à Paris ou sa région, et ne pouvant assister à nos cours donnés rue Albert-Bayet, dans le XIIIe arrondissement à Paris. Le Cours proposé a été conçu par MM. Pierre Grandet et Bernard Mathieu, auteurs de la méthode d’égyptien hiéroglyphique enseignée à Khéops depuis octobre 1989. De même que pour les cours sur place, l’enseignement par correspondance comprend deux cycles.

Cycle « écriture et grammaire »

Le premier cycle comprend trois années consacrées à l’étude de l’écriture et de la grammaire de l’égyptien classique. Le support de cours principal est l’ouvrage Cours d’égyptien hiéroglyphique de P. Grandet et B. Mathieu (© Khéops, 1998) qui comprend la totalité des leçons de grammaire étudiées durant les trois premières années. Dès la fin de la première année, il est proposé de traduire et d’analyser des extraits de textes du Moyen Empire, puis des textes complets en troisième année (entre autres, le Conte du Naufragé). Un contrôle continu permet de vérifier le progrès des connaissances. Il consiste à réaliser, après chaque leçon, l’exercice de version et thème correspondant, un nombre minimum de devoirs ou de traductions de textes devant nous être retournés durant la session. Une attestation de niveau est remise en fin d’année, et un Certificat de langue à l’issu du cycle de trois ans. L’inscription à l’une des trois années du premier cycle peut se faire à tout moment de la session 1999-2000.

Première année

La première année s’adresse aux débutants, elle consiste en l’étude des leçons 1 à 26 du Cours d’égyptien hiéroglyphique (© Khéops, 1998), et la traduction de quatre extraits de textes présentés dans un dossier. Dès la réception des supports de cours, nous vous invitons à en suivre la progression, au rythme conseillé d’une leçon hebdomadaire. Chaque leçon contient un exposé de grammaire égyptienne illustré de nombreux exemples originaux, une liste de mots de vocabulaire, et un exercice de thème et version. Chaque exercice, dès qu’il nous est retourné, est corrigé par un de nos enseignants, qui commente sa correction.

Deuxième année

La deuxième année s’adresse aux personnes ayant déjà suivi notre première année, ou ayant assimilé les données grammaticales comprises dans les premières leçons. Elle consiste en l’étude des Leçons 27 à 45 du Cours d’égyptien hiéroglyphique (© Khéops, 1998), et la traduction de douze extraits de textes présentés dans un dossier. Les leçons sont conçues de la même façon qu’en première année, et introduisent progressivement l’étude d’extraits de textes du Moyen Empire. Chaque étude est accompagnée d’un texte de présentation et de commentaires facilitant sa traduction (liste de mots de vocabulaire, précisions grammaticales).

Troisième année

La troisième année clôture ce premier cycle d’étude par correspondance. Elle consiste en l’étude des leçons 46 à 55 du Cours d’égyptien hiéroglyphique (© Khéops, 1998), et la traduction de vingt extraits de textes originaux, dont la traduction intégrale du conte du Naufragé (à partir de la transcription du texte hiéroglyphique réalisée par D. Farout). Chaque étude est accompagnée d’un texte de présentation et de commentaires facilitant sa traduction (liste de mots de vocabulaire, précisions grammaticales).

Cycle « lecture et traduction »

Le cycle « lecture et traduction » s’adresse à toute personne ayant déjà acquis, par ailleurs, les bases de l’égyptien classique et, désirant mettre en application ses connaissances de la langue en traduisant des textes extraits de l’anthologie égyptienne. Un grand choix de textes est proposé : grands « classiques de la littérature », textes administratifs ou juridiques, autobiographies historiques, inscriptions de monumentsÉ L’inscription à l’une de ces études de textes peut se faire à tout moment de la session 1999-2000.

Philologie-épigraphie hiératique

Cet enseignement fait suite aux trois années du premier cycle d’écriture et grammaire du moyen-égyptien. Il permet d’approfondir les connaissances grammaticales et philologiques par l’étude d’un texte suivi du Moyen Empire, les contrats d’Assiout. Elle propose ensuite de se familiariser avec l’épigraphie des documents par l’étude de textes gravés sur des stèles ou des parois de monuments. Enfin, une approche des textes manuscrits sous les formes originales, papyrus ou cuves de sarcophages, permet une initiation au hiéroglyphe cursif et à l’écriture hiératique. Elle comprend l’envoi au moment de l’inscription des dossiers de textes originaux commentés.

Le conte de Sinouhé

Le célèbre conte de Sinouhé est le chef-d’œuvre incontesté de la littérature égyptienne du Moyen Empire. Le personnage principal, le dignitaire Sinouhé, contemporain de Sésostris Ier, évoque les grands événements de sa vie, le plus extraordinaire étant son long voyage en Asie, au pays Réténou.

Avec trente-deux copies ou extraits de copies sur papyrus ou sur ostraca, ce conte considéré comme un grand classique, fut utilisé à ce titre, jusqu’à la fin du Nouvel Empire, comme exercice d’écriture pour les apprentis scribes. Nous vous proposons de traduire ce récit à partir de la plus récente publication du texte hiéroglyphique de R. Koch die ErzŠhlung des Sinuhe (Bibliotheca ægyptiaca XVII, Bruxelles, 1990) ouvrage expédié avec les commentaires facilitant sa traduction. La Prophétie de Néferti Ce classique de la littérature égyptienne raconte une antique prédiction censée avoir été déclarée par un voyant, prêtre de Bastet nommé Néferti, au bon roi Snefrou. Nombreuses furent les misères qui s’abattirent sur le pauvre royaume d’Égypte jusqu’à l’arrivée providentielle d’un sauveur nommé Ameny. Nous vous proposons de traduire cette prophétie à partir de la publication du texte de W. Helck, Die Prophezeiung des Nfr. tj (Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 1992), ouvrage expédié avec les commentaires facilitant sa traduction.

Le conte du Paysan éloquent

Le conte de l’Oasien est un grand récit du Moyen Empire qui narre l’épopée d’un paysan de l’oasis du Ouadi Natroun en route vers la vallée du Nil pour y vendre ses produits. Nous vous proposons de traduire ce récit à partir de la plus récente publication du texte hiéroglyphique de R. B. Parkinson, The Tale of the Eloquent Peasant (Griffith Institute-Ashmolean Museum, Oxford 1991) ouvrage expédié avec les commentaires facilitant sa traduction.

Les inscriptions de la tombe d’Ankhtyfy

Gravé sur sept piliers de sa tombe rupestre de Mo‰lla, l’autobiographie du nomarque Ankhtyfy retrace quelques épisodes de la guerre civile opposant pour le contr™le de l’Égypte, à la fin de la Première Période Intermédiaire, les princes de Thèbes aux rois hérakléopolitains. Nomarque d’Hérakléopolis pour le compte des seconds, Ankhtyfy accro”t son territoire en s’adjugeant le nome d’Edfou, puis combat les troupes d’une coalition des nomes de Thèbes et de CoptosÉ D’autres textes complètent ce dossier. Ils permettent d’éclairer le contexte historique et politique des récits d’Ankhtyfy, d’illustrer son échec et le succès concomitant des rois-nomarques de Thèbes dans l’entreprise de réunification de l’Égypte. Le dossier comprenant les textes à traduire sera expédié avec les commentaires facilitant leur étude.

Les papyrus d’Héqanakhté

Appelé momentanément loin de son domaine, Héqanakhté, propriétaire terrien de la région de Thèbes à la XIe dynastie, se fait bien du souci pour sa famille. Quand il se fait du souci, Héqanakhté écrit : comment allez-vous ? avez-vous bien cultivé tel champ ? loué avantageusement tel autre ? pourquoi vous plaignez-vous de votre pitance ? qui contrarie ma concubine ? Les « papyrus d’Héqanakhté », découverts en 1921-1922 dans une tombe de Deîr el-Bahari, sont les fragments de cette correspondance, qui a inspiré à Agatha Christie l’un de ses plus étranges romans policiers, Death comes as the End (La mort n’est pas une fin) en 1945. Le dossier comprenant les textes à traduire sera expédié avec les commentaires facilitant leur étude.

Les fondateurs de la XVIIIe dynastie

La connaissance du moyen-égyptien permet un accès direct aux sources historiques relatives à la fondation de la XVIIIe dynastie, telles qu’elles sont recueillies dans les Urkunden der 18. Dynastie, de K. Sethe et W. Helck, et Historish-Biographische Texte der 2. Zwischenzeit und Neue Texte der 18. Dynastie, de W. Helck. Nous vous proposons de lire et traduire les autobiographies d’Ahmès fils d’Abana, d’Ahmès Pennekhbet ou d’autres encore, qui, sous les ordres d’Ahmosis Ier, Thoutmosis Ier ou Thoutmosis II, combattirent en Égypte puis en Asie pour la plus grande gloire de la monarchie et de son dieu Amon. Le dossier comprenant les textes à traduire sera expédié avec les commentaires facilitant leur étude.

Les guerres de Thoutmosis III

Après le règne de Thoutmosis II, la politique de guerre des souverains de la XVIIIe dynastie conna”t une parenthèse d’une vingtaine d’années, occasionnée par la régence et le règne personnel de la reine Hatchepsout (1479-1458). Dès sa prise de pouvoir effective, Thoutmosis III va conduire en Asie, de 1458 à 1425, une série de campagnes et de conquêtes telles que l’Égypte n’en avait jamais connues, et que n’égaleraient pas celles des pharaons de la XIXe dynastie. Ces hauts faits, qui devaient marquer tant les contemporains de Thoutmosis III que sa postérité, sont commémorés, notamment, dans les fameuses Annales de Thoutmosis III à Karnak. Le dossier comprenant les textes à traduire sera expédié avec les commentaires facilitant leur étude.

Les Lettres aux morts

Les anciens Égyptiens vivaient parfois des situations qu’ils estimaient trop difficiles pour être résolues ici-bas. Exceptionnellement, certains demandaient de l’aide dans l’au-delà, en écrivant à un défunt de leurs relations. Une douzaine de lettres, dites Lettres aux Morts, nous sont parvenues, témoignant de telles pratiques. La connaissance du contexte de l’écriture de certaines lettres facilitera sa traduction et son analyse. Le dossier comprenant les textes à traduire sera expédié avec les commentaires facilitant leur étude.

Pierre Grandet et Bernard Mathieu, Cours d’égyptien hiéroglyphique

« Ce Cours d’égyptien hiéroglyphique, nouvelle édition en un volume, revue et augmentée, constitue une initiation méthodique à l’écriture et à la langue des Anciens Égyptiens. Fondé sur l’acquis des recherches grammaticales les plus récentes, il s’adresse néanmoins au public le plus large par sa présentation progressive de l’égyptien du Moyen Empire. Son texte est divisé en 55 leçons, illustrées d’environ deux mille exemples, et dotées, chacune, d’une liste de vocabulaire et d’un exercice d’application. L’ouvrage comprend des lexiques, égyptien-français et français-égyptien, ainsi qu’une liste complète des signes hiéroglyphiquesÉ »

Pierre Grandet, docteur en égyptologie, est né en 1954. Après des études d’histoire et d’égyptologie à l’Université de Paris IV-Sorbonne et à l’École pratique des hautes études, il enseigne l’égyptien hiéroglyphique et la civilisation pharaonique au cours Khéops depuis 1986. Il est également chargé de cours à l’Université catholique de l’Ouest, à Angers, et collabore régulièrement à la revue L’Histoire.

Bernard Mathieu, agrégé de lettres classiques, docteur en égyptologie, est né en 1959. Après des études de lettres et d’égyptologie à l’Université Paul-Valéry et à l’École pratique des hautes études, il a enseigné l’égyptien hiéroglyphique au cours Khéops entre 1986 et 1990. Adjoint aux publications de l’Ifao du Caire de 1990 à 1993, il est actuellement ma”tre de conférences en égyptologie à l’Université Paul-Valéry de Montpellier.

390 F. 59,46 euros ; Ouvrage de 872 pages, imprimé en noir sur papier offset 65 gr ; Reliure cousue Format 20 x 27,5 x 3,4 cm ; Couverture brochée imprimée en quadrichromie ; ISBN : 2-9504368-2-X.

Arabe dialectal égyptien

L’arabe littéral ou littéraire, écrit mais non parlé, est commun à l’ensemble du monde arabe alphabète. Nous vous proposons un cours d’arabe dialectal égyptien, celui du Caire, parlé et aussi écrit, que le prestige de la capitale, la radio, le cinéma, la télévision concourent à répandre non seulement en Égypte, mais aussi dans les autres pays arabes. La méthode proposée enseigne parallèlement l’écriture et la grammaire de la langue arabe, la pratique de la conversation en dialectal égyptien à partir de textes ou extraits de textes originaux. Des techniques audiovisuelles sont mises à la disposition des participants pour parfaire l’enseignement de cette langue vivante.

Horaires proposés (un cours hebdomadaire de deux heures)

Débutants : le mardi de 19 h à 21 h ou le mercredi de 17 h à 19 h, du 4 octobre 1999 au 17 juin 2000, trente cours assurés par Mmes Michèle Abela ou Nadia Elissa-Mondeguer.

Moyens : le mercredi de 19 h à 21 h, du 4 octobre 1999 au 17 juin 2000, trente cours assurés par Mme Nadia Elissa-Mondeguer.

Avancés : le lundi de 19 h à 21 h ou le samedi de 12 h 30 à 14 h 30, du 4 octobre 1999 au 17 juin 2000, trente cours assurés par Mme Nadia Elissa-Mondeguer.

Très avancés : le mercredi de 19 h à 21 h, du 4 octobre 1999 au 17 juin 2000, trente cours assurés par Mme Zeinab Gain.

Index des enseignants

Michèle Abela

Michel Baud

Nathalie Baum

Marie-Astrid Calmettes

Philippe Collombert

Nadia Elissa

Mondeguer

Évelyne Faivre-Martin

Dominique Farout

Alain Fortier

Isabelle Franco

Zeinab Gain

Pierre Grandet

Henry Loffet

Florence Maruejol

François Neveu

Olivier Perdu

Aminata Sackho

Administration : Christine Gallois, administratrice ; Delphine Guillemin, assistante

Calendrier des congés

Les congés universitaires sont respectés, entraînant une suspension des enseignements (excepté des stages intensifs proposés durant les congés scolaires).

Toussaint du 30 octobre 1999 après les cours au 8 novembre 1999 au matin

Noël du 18 décembre 1999 après les cours au 3 janvier 2000 au matin

Hiver du 5 février 2000 après les cours au 21 février 2000 au matin

Printemps du 1er avril 2000 après les cours au 17 avril 2000 au matin

Fin de la session le 19 juin 2000 après les cours