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  L’art copte en Égypte, 2000 ans de christianisme



L’exposition présente trois cent cinquante pièces empruntées aux plus importantes collections égyptiennes, françaises et étrangères. Centrée sur les Coptes d’Égypte, elle tente de décrire, depuis l’époque romaine jusqu’au XIXe siècle, les divers aspects de la vie de la population copte dans son milieu et dans son histoire.
Le Nil — c’est-à-dire l’abondance que fournit la crue annuelle du grand fleuve — accueille les visiteurs, sous la forme d’un médaillon de tapisserie dont le pendant représente la Terre. La physionomie bien particulière du pays et la dualité fleuve-désert ont toujours marqué les civilisations qui s’y sont succédé : à l’époque copte, le désert est le lieu oò s’est développé le monachisme.
Quelques repères historiques permettent de situer la longue période abordée par l’exposition. Les personnages et les événements marquants de l’histoire religieuse sont présentés ainsi que le calendrier (ère des Martyrs) et la datation des objets archéologiques.
Sont ensuite abordés les thèmes païens qui survivent dans les premières sculptures coptes (VIe siècle) et présentée la langue copte, morte il y a plusieurs siècles mais conservée dans la liturgie : principe, alphabet, supports (ostraca, papyrus, parchemin, papier), instruments du scribe, livres (qui remplacent les rouleaux antiques), reliures. Une sélection de manuscrits présente les divers genres littéraires pratiqués et permet d’admirer de belles enluminures.
La vie religieuse est abordée à travers l’architecture des églises, les boiseries, les objets du culte, des objets usuels, des icônes, des tessonsÉ Une petite section traite plus particulièrement de la dévotion des Coptes pour la Vierge mère de Dieu, bénie pour être venue en Égypte avec son enfant Jésus.
Les coutumes funéraires coptes sont en rupture avec les pratiques pharaoniques. Le contenu « type » d’une tombe du premier millénaire est recomposé à partir d’objets provenant pour la plupart d’Antinoé ; le sarcophage en bois peint de Karara est une pièce unique et une très importante série de stèles a été réunie. Des amulettes inscrites ou sculptées montrent que la magie pratiquée par les Coptes fait appel à la puissance des saints chrétiens.
Mais comment vivent ces Coptes, qui ne sont pas tous des moines reclus dans leurs couvents ? Une riche présentation d’objets quotidiens montre les habitudes domestiques et les techniques utilisées : céramiques décorées, candélabre en bronze, panoplie d’objets de toilette et instruments de musiqueÉ D’émouvants jouets d’enfants et de belles scènes nilotiques donnent beaucoup de fraîcheur à cette section.
Une place spéciale a été réservée aux tissus — productions les plus connues de l’art copte : instruments de tissage, échantillons, pièces du costume porté par les hommes par les femmes et par les enfantsÉ Le répertoire ornemental est très riche et une galerie de portraits permet de suivre l’évolution du style entre l’époque romaine et l’époque islamique ; les cavaliers dénotent une influence orientale ; les sujets mythologiques tirés du large répertoire grec et romain étaient encore plus appréciés que les sujets chrétiens. Les mythologies d’Aphrodite de Dionysos et d’Héraclès, les péripéties du prophète Joseph sont décrites en de véritables bandes dessinées — ou plutôt tissées — sur de grands médaillons.
L’exposition se termine par des chefs-d’œuvre : la tenture aux poissons et l’icône du Christ et de l’abbé Ména.



L’exposition se propose de faire comprendre les caractéristiques des Coptes d’Égypte et de leurs productions à travers leurs multiples facettes. Quelque trois cent cinquante pièces ont été réunies pour l’occasion, empruntées aux plus importantes collections égyptiennes, tant publiques que privées, comme aussi à des musées français et étrangers. La dernière grande exposition sur ce sujet en France s’est tenue à Paris, au petit Palais, en 1964, Elle avait bénéficié d’une précédente exposition, présentée successivement en Allemagne à Essen, en Suisse à Zurich et en Autriche à Vienne. De même, la fin de la décennie écoulée a été l’occasion pour plusieurs villes d’Allemagne d’offrir à leur public une nouvelle manifestation consacrée à l’art copte. Ces différentes expositions, offrant en leur temps divers panoramas de l’histoire copte, incluaient parfois la Nubie ou l’Éthiopie. L’exposition d’aujourd’hui, centrée sur les Coptes d’Égypte, tente de décrire les divers aspects de la vie de la population copte dans son milieu et son histoire, ainsi que leurs développements depuis l’époque romaine jusqu’au XIXe siècle.

L’Institut du monde arabe va proposer dans cette exposition une définition et une approche de l’art copte, depuis les origines jusqu’à nos jours, et va tenter d’en faire apercevoir, au travers des achèvements les plus aboutis, le génie propre et la modernité que peut y déceler l’œil de l’observateur averti. Ainsi, l’un des meilleurs connaisseurs de l’art copte, le Père Pierre du Bourguet pouvait-il écrire que « l’art copte, trois siècles on avance, atteignit les sommets auxquels s’élèvera l’art médiéval européen », ou encore qu'« il déploie dans ses propres productions une fantaisie peut-être inégalée, qui s’enchante elle-même aux dépens du sujet et s’apparente souvent par là à celle qui marque les œuvres les mieux venues de l’art le plus moderne ».

L’exposition se déroule selon un parcours thématique qui permet d’aborder les divers visages de la culture copte à travers des œuvres choisies parmi les plus grandes collections du monde entier.
C’est le Nil qui accueille les visiteurs, sous la forme d’un médaillon de tapisserie, dont le pendant représente la Terre, c’est-à-dire l’abondance que fournit la crue annuelle du grand fleuve (tapisseries des musées Pouchkine et de l’Ermitage). La physionomie bien particulière du pays a toujours marqué ses civilisations et celle des Coptes intègre la dualité fleuve-désert, ce dernier jouant un rôle important dans le phénomène monastique.
Quelques repères historiques permettent de situer la longue période abordée par l’exposition (les pièces présentées datent du IIIe au XIXe siècle). Les personnages et les événements marquants de l’histoire religieuse sont ici évoqués, ainsi que le calendrier (ère des Martyrs) et la datation des objets archéologiques.
La grande salle centrale permet d’aborder les thèmes païens qui survivent dans les premières sculptures coptes (VIe siècles) : un répertoire issu de la mythologie grecque, traité dans un style caractéristique, sur des éléments d’architecture spécifiques. L’œil du visiteur embrasse les œuvres distribuées dans cette nef, architecturée pour la circonstance, mais avant de l’examiner dans le détail, il va se diriger vers un secteur consacré à la langue. De nombreux documents vont lui faire comprendre le mécanisme de cette langue (de l’égyptien, avec plusieurs dialectes), son alphabet (lettres grecques + lettres égyptiennes), les supports (ostraca en pierre et en calcaire, papyrus, parchemin, papier), les instruments du scribe, les livres (qui remplacent les rouleaux antiques), les reliures. À travers les manuscrits, il découvrira les divers genres littéraires pratiqués et admirera quelques belles enluminures. Enfin, il appréciera l’étude de cette langue, devenue morte il y a plusieurs siècles, mais conservée dans la liturgie, étude de savants coptes et d’érudits occidentaux, parmi lesquels le Jean-François Champollion.
De retour dans l’espace central, le visiteur aborde la vie religieuse : l’architecture des églises, les boiseries (admirable série de panneaux d’une église du Vieux-Caire représentant des scènes de la vie du Christ conservées British Museum), les objets du culte (comme le calice en argent prêté par le département des Objets d’art du Louvre). Citons encore les imposantes clés du monastère Blanc (musée copte du Caire), des figures de moines de Baouit et des objets plus récents : tesson de style fatimide avec buste du Christ conservé au musée islamique du Caire et deux icônes du XVIIIe siècle conservées au musée copte.
Une petite section traite plus particulièrement de la dévotion des Coptes pour la Vierge, vénérée comme la mère de Dieu, bénie pour être venue en Égypte avec son enfant Jésus, Les coutumes funéraires sont en rupture avec les pratiques pharaoniques. Afin de donner une idée de l’inhumation, le contenu « type » d’une tombe du premier millénaire est recomposé à partir d’objets provenant pour la plupart d’Antinoé. Le sarcophage de Karara, en bois peint est une pièce unique (prêt exceptionnel de l’institut égyptologique de Heidelberg). Une très importante série de stèles a également été réunie (musée Pouchkine et musée Copte du Caire). La magie pratiquée par les Coptes utilise la puissance des saints chrétiens, comme l’attestent des amulettes inscrites ou sculptées.
Mais comment vivent ces Coptes, qui ne sont pas tous des moines dans leurs couvents ? Une riche présentation d’objets quotidiens montre les habitudes domestiques et les techniques utilisées. Les points forts en sont les céramiques décorées du musée Copte du Caire, le candélabre en bronze du musée de l’Ermitage, la panoplie d’objets de toilette et les instruments de musique, accompagnés de représentations de musiciens. D’émouvants jouets d’enfants et de belles scènes nilotiques donnent beaucoup de fraîcheur à cette section.
Une place spéciale a été réservée aux tissus coptes. l’aspect sans doute le plus connu de l’art copte, Des instruments de tissage et des échantillons définissent cet artisanat. Un grand châle et une tunique résument l’essentiel du costume porté aussi bien par les hommes que par les femmes et par les enfants. Le répertoire ornemental est très riche et une galerie de portraits permet de suivre l’évolution du style entre l’époque romaine et l’époque islamique. Les cavaliers dénotent une influence orientale. Les sujets mythologiques tirés du large répertoire grec et romain étaient encore plus appréciés que les sujets chrétiens. La mythologie d’Aphrodite de Dionysos, d’Héraclès, les péripéties du prophète Joseph qui vécut en Égypte sont décrites en de véritables bandes dessinées — ou plutôt tissées — sur de grands médaillons.
L’exposition se termine par des chefs-d’œuvre : la tenture aux poissons (musée des Tissus de Lyon), le Christ et l’abbé Mène (icône de la fin du VIe siècle trouvée dans le monastère de Baouit et conservée au Louvre).

Les textes du catalogue de l’exposition L’art copte en Égypte, 2000 ans de christianisme (coédition Ima-Gallimard), établi sous la direction de Dominique Bénazeth et Marie-Hélène Rutchowscaya, ont très largement été mis à contribution pour l’établissement du dossier de presse qui a servi de base à ce dossier.
 
     
  l'art copte en egypte, 2000 ans de christianisme



l'exposition presente trois cent cinquante pieces empruntees aux plus importantes collections egyptiennes, francaises et etrangeres. centree sur les coptes d'egypte, elle tente de decrire, depuis l'epoque romaine jusqu'au xixesiecle, les divers aspects de la vie de la population copte dans son milieu et dans son histoire.
le nil - c'est-a-dire l'abondance que fournit la crue annuelle du grand fleuve - accueille les visiteurs, sous la forme d'un medaillon de tapisserie dont le pendant represente la terre. la physionomie bien particuliere du pays et la dualite fleuve-desert ont toujours marque les civilisations qui s'y sont succede: a l'epoque copte, le desert est le lieu ou s'est developpe le monachisme.
quelques reperes historiques permettent de situer la longue periode abordee par l'exposition. les personnages et les evenements marquants de l'histoire religieuse sont presentes ainsi que le calendrier (ere des martyrs) et la datation des objets archeologiques.
sont ensuite abordes les themes paiens qui survivent dans les premieres sculptures coptes (viesiecle) et presentee la langue copte, morte il y a plusieurs siecles mais conservee dans la liturgie: principe, alphabet, supports (ostraca, papyrus, parchemin, papier), instruments du scribe, livres (qui remplacent les rouleaux antiques), reliures. une selection de manuscrits presente les divers genres litteraires pratiques et permet d'admirer de belles enluminures.
la vie religieuse est abordee a travers l'architecture des eglises, les boiseries, les objets du culte, des objets usuels, des icones, des tessonsÉ une petite section traite plus particulierement de la devotion des coptes pour la vierge mere de dieu, benie pour etre venue en egypte avec son enfant jesus.
les coutumes funeraires coptes sont en rupture avec les pratiques pharaoniques. le contenu "type" d'une tombe du premier millenaire est recompose a partir d'objets provenant pour la plupart d'antinoe; le sarcophage en bois peint de karara est une piece unique et une tres importante serie de steles a ete reunie. des amulettes inscrites ou sculptees montrent que la magie pratiquee par les coptes fait appel a la puissance des saints chretiens.
mais comment vivent ces coptes, qui ne sont pas tous des moines reclus dans leurs couvents? une riche presentation d'objets quotidiens montre les habitudes domestiques et les techniques utilisees: ceramiques decorees, candelabre en bronze, panoplie d'objets de toilette et instruments de musiqueÉ d'emouvants jouets d'enfants et de belles scenes nilotiques donnent beaucoup de fraicheur a cette section.
une place speciale a ete reservee aux tissus - productions les plus connues de l'art copte: instruments de tissage, echantillons, pieces du costume porte par les hommes par les femmes et par les enfantsÉ le repertoire ornemental est tres riche et une galerie de portraits permet de suivre l'evolution du style entre l'epoque romaine et l'epoque islamique; les cavaliers denotent une influence orientale; les sujets mythologiques tires du large repertoire grec et romain etaient encore plus apprecies que les sujets chretiens. les mythologies d'aphrodite de dionysos et d'heracles, les peripeties du prophete joseph sont decrites en de veritables bandes dessinees - ou plutot tissees - sur de grands medaillons.
l'exposition se termine par des chefs-d'oeuvre: la tenture aux poissons et l'icone du christ et de l'abbe mena.



l'exposition se propose de faire comprendre les caracteristiques des coptes d'egypte et de leurs productions a travers leurs multiples facettes. quelque trois cent cinquante pieces ont ete reunies pour l'occasion, empruntees aux plus importantes collections egyptiennes, tant publiques que privees, comme aussi a des musees francais et etrangers. la derniere grande exposition sur ce sujet en france s'est tenue a paris, au petit palais, en 1964, elle avait beneficie d'une precedente exposition, presentee successivement en allemagne a essen, en suisse a zurich et en autriche a vienne. de meme, la fin de la decennie ecoulee a ete l'occasion pour plusieurs villes d'allemagne d'offrir a leur public une nouvelle manifestation consacree a l'art copte. ces differentes expositions, offrant en leur temps divers panoramas de l'histoire copte, incluaient parfois la nubie ou l'ethiopie. l'exposition d'aujourd'hui, centree sur les coptes d'egypte, tente de decrire les divers aspects de la vie de la population copte dans son milieu et son histoire, ainsi que leurs developpements depuis l'epoque romaine jusqu'au xixesiecle.

l'institut du monde arabe va proposer dans cette exposition une definition et une approche de l'art copte, depuis les origines jusqu'a nos jours, et va tenter d'en faire apercevoir, au travers des achevements les plus aboutis, le genie propre et la modernite que peut y deceler l'oeil de l'observateur averti. ainsi, l'un des meilleurs connaisseurs de l'art copte, le pere pierre du bourguet pouvait-il ecrire que "l'art copte, trois siecles on avance, atteignit les sommets auxquels s'elevera l'art medieval europeen", ou encore qu'"il deploie dans ses propres productions une fantaisie peut-etre inegalee, qui s'enchante elle-meme aux depens du sujet et s'apparente souvent par la a celle qui marque les oeuvres les mieux venues de l'art le plus moderne".

l'exposition se deroule selon un parcours thematique qui permet d'aborder les divers visages de la culture copte a travers des oeuvres choisies parmi les plus grandes collections du monde entier.
c'est le nil qui accueille les visiteurs, sous la forme d'un medaillon de tapisserie, dont le pendant represente la terre, c'est-a-dire l'abondance que fournit la crue annuelle du grand fleuve (tapisseries des musees pouchkine et de l'ermitage). la physionomie bien particuliere du pays a toujours marque ses civilisations et celle des coptes integre la dualite fleuve-desert, ce dernier jouant un role important dans le phenomene monastique.
quelques reperes historiques permettent de situer la longue periode abordee par l'exposition (les pieces presentees datent du iiie au xixesiecle). les personnages et les evenements marquants de l'histoire religieuse sont ici evoques, ainsi que le calendrier (ere des martyrs) et la datation des objets archeologiques.
la grande salle centrale permet d'aborder les themes paiens qui survivent dans les premieres sculptures coptes (viesiecles): un repertoire issu de la mythologie grecque, traite dans un style caracteristique, sur des elements d'architecture specifiques. l'oeil du visiteur embrasse les oeuvres distribuees dans cette nef, architecturee pour la circonstance, mais avant de l'examiner dans le detail, il va se diriger vers un secteur consacre a la langue. de nombreux documents vont lui faire comprendre le mecanisme de cette langue (de l'egyptien, avec plusieurs dialectes), son alphabet (lettres grecques +lettres egyptiennes), les supports (ostraca en pierre et en calcaire, papyrus, parchemin, papier), les instruments du scribe, les livres (qui remplacent les rouleaux antiques), les reliures. a travers les manuscrits, il decouvrira les divers genres litteraires pratiques et admirera quelques belles enluminures. enfin, il appreciera l'etude de cette langue, devenue morte il y a plusieurs siecles, mais conservee dans la liturgie, etude de savants coptes et d'erudits occidentaux, parmi lesquels le jean-francois champollion.
de retour dans l'espace central, le visiteur aborde la vie religieuse: l'architecture des eglises, les boiseries (admirable serie de panneaux d'une eglise du vieux-caire representant des scenes de la vie du christ conservees british museum), les objets du culte (comme le calice en argent prete par le departement des objets d'art du louvre). citons encore les imposantes cles du monastere blanc (musee copte ducaire), des figures de moines de baouit et des objets plus recents: tesson de style fatimide avec buste du christ conserve au musee islamique ducaire et deux icones du xviiiesiecle conservees au musee copte.
une petite section traite plus particulierement de la devotion des coptes pour la vierge, veneree comme la mere de dieu, benie pour etre venue en egypte avec son enfant jesus, les coutumes funeraires sont en rupture avec les pratiques pharaoniques. afin de donner une idee de l'inhumation, le contenu "type" d'une tombe du premier millenaire est recompose a partir d'objets provenant pour la plupart d'antinoe. le sarcophage de karara, en bois peint est une piece unique (pret exceptionnel de l'institut egyptologique de heidelberg). une tres importante serie de steles a egalement ete reunie (musee pouchkine et musee copte ducaire). la magie pratiquee par les coptes utilise la puissance des saints chretiens, comme l'attestent des amulettes inscrites ou sculptees.
mais comment vivent ces coptes, qui ne sont pas tous des moines dans leurs couvents? une riche presentation d'objets quotidiens montre les habitudes domestiques et les techniques utilisees. les points forts en sont les ceramiques decorees du musee copte ducaire, le candelabre en bronze du musee de l'ermitage, la panoplie d'objets de toilette et les instruments de musique, accompagnes de representations de musiciens. d'emouvants jouets d'enfants et de belles scenes nilotiques donnent beaucoup de fraicheur a cette section.
une place speciale a ete reservee aux tissus coptes. l'aspect sans doute le plus connu de l'art copte, des instruments de tissage et des echantillons definissent cet artisanat. un grand chale et une tunique resument l'essentiel du costume porte aussi bien par les hommes que par les femmes et par les enfants. le repertoire ornemental est tres riche et une galerie de portraits permet de suivre l'evolution du style entre l'epoque romaine et l'epoque islamique. les cavaliers denotent une influence orientale. les sujets mythologiques tires du large repertoire grec et romain etaient encore plus apprecies que les sujets chretiens. la mythologie d'aphrodite de dionysos, d'heracles, les peripeties du prophete joseph qui vecut en egypte sont decrites en de veritables bandes dessinees - ou plutot tissees - sur de grands medaillons.
l'exposition se termine par des chefs-d'oeuvre: la tenture aux poissons (musee des tissus de lyon), le christ et l'abbe mene (icone de la fin du viesiecle trouvee dans le monastere de baouit et conservee au louvre).

les textes du catalogue de l'exposition l'art copte en egypte, 2000 ans de christianisme (coedition ima-gallimard), etabli sous la direction de dominique benazeth et marie-helene rutchowscaya, ont tres largement ete mis a contribution pour l'etablissement du dossier de presse qui a servi de base a ce dossier.