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  Bulletin de l’Association angevine et nantaise d’égyptologie Isis, numéro 6, 1999

Le dernier numéro du bulletin de l’Association angevine et nantaise Isis nous propose le sommaire suivant :

— L’Association angevine et nantaise d’égyptologie Isis, bilan 1998-1999 par Serge Férand, Nathalie Le Guilloux et Patrice Le Guilloux, p. 2-5 ;

— Les scribes et l’école dans l’Égypte pharaonique par Patrizia Piacentini, professeur associé à l’Université de Milan, p. 6-18 : l’article porte sur l’enseignement du métier de scribe. Le scribe jouait un rôle de premier plan dans l’administration égyptienne. Les textes égyptiens didactiques ou moralisants — tels que les papyrus Chester-Beatty IV et Lansing 8 datés du Nouvel Empire — insistent sur les bienfaits du métier de scribe et sur les satisfactions que l’on obtient lorsqu’on l’exerce.
Il est à noter que les textes égyptiens ne fournissent que des témoignages indirects sur la formation des scribes et qu’aucun d’entre eux ne livre de description explicite de l’organisation des écoles, des programmes d’étude et des méthodes d’enseignement.
La formation des scribes était longue et dispensée dans des écoles situées pour l’essentiel dans les capitales égyptiennes — Memphis et Thèbes —, oò les élèves apprenaient d’abord à écrire en cursive ou hiératique avant d’aborder l’écriture hiéroglyphique.

— Les chaouabtis : une réponse pratique à une conception étonnante du paradis chez les anciens Égyptiens par Jean-Luc Bovot, ingénieur au département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre, p. 19-37 : cet article porte sur les chaouabtis ou « répondants » qui sont la matérialisation en pierre de l’enveloppe charnelle du défunt. Ces statuettes généralement momiformes sont considérées comme des serviteurs funéraires : leur rôle est celui d’un répondant, comme l’indique le chapitre VI du Livre des morts souvent inscrit sur l’objet.
Chaque chaouabti tient dans ses mains des houes et porte un sac dans le dos : ces instruments lui permettaient ainsi d’accomplir, à la place du défunt, les corvées agricoles dans l’au-delà. En effet, chez les anciens Égyptiens, l’au-delà était décrit comme les « Champs des roseaux » oò les bienheureux se livraient aux travaux des champs. Pour profiter plus encore de ce paradis agricole particulier aux conceptions funéraires égyptiennes, les défunts faisaient donc exécuter les tâches pénibles par les chaouabtis. Nous sommes bien loin du sens littéral du mot d’origine perse « paradis » qui signifieÉ « zoo ».

— Répertoire des collections égyptiennes conservées dans les musées français par Patrice Le Guilloux, directeur de l’Association angevine et nantaise d’égyptologie Isis, p. 38-68 : recensement des collections égyptiennes dispersées à travers la France.

Aminata Sackho-Autissier
 
     
  bulletin de l'association angevine et nantaise d'egyptologie isis, numero6, 1999

le dernier numero du bulletin de l'association angevine et nantaise isis nous propose le sommaire suivant:

- l'association angevine et nantaise d'egyptologie isis, bilan 1998-1999 par serge ferand, nathalie le guilloux et patrice le guilloux, p.2-5;

- les scribes et l'ecole dans l'egypte pharaonique par patrizia piacentini, professeur associe a l'universite de milan, p.6-18: l'article porte sur l'enseignement du metier de scribe. le scribe jouait un role de premier plan dans l'administration egyptienne. les textes egyptiens didactiques ou moralisants - tels que les papyrus chester-beatty iv et lansing 8 dates du nouvel empire - insistent sur les bienfaits du metier de scribe et sur les satisfactions que l'on obtient lorsqu'on l'exerce.
il est a noter que les textes egyptiens ne fournissent que des temoignages indirects sur la formation des scribes et qu'aucun d'entre eux ne livre de description explicite de l'organisation des ecoles, des programmes d'etude et des methodes d'enseignement.
la formation des scribes etait longue et dispensee dans des ecoles situees pour l'essentiel dans les capitales egyptiennes - memphis et thebes -, ou les eleves apprenaient d'abord a ecrire en cursive ou hieratique avant d'aborder l'ecriture hieroglyphique.

- les chaouabtis: une reponse pratique a une conception etonnante du paradis chez les anciens egyptiens par jean-luc bovot, ingenieur au departement des antiquites egyptiennes du musee du louvre, p.19-37: cet article porte sur les chaouabtis ou "repondants" qui sont la materialisation en pierre de l'enveloppe charnelle du defunt. ces statuettes generalement momiformes sont considerees comme des serviteurs funeraires: leur role est celui d'un repondant, comme l'indique le chapitrevi du livre des morts souvent inscrit sur l'objet.
chaque chaouabti tient dans ses mains des houes et porte un sac dans le dos: ces instruments lui permettaient ainsi d'accomplir, a la place du defunt, les corvees agricoles dans l'au-dela. en effet, chez les anciens egyptiens, l'au-dela etait decrit comme les "champs des roseaux" ou les bienheureux se livraient aux travaux des champs. pour profiter plus encore de ce paradis agricole particulier aux conceptions funeraires egyptiennes, les defunts faisaient donc executer les taches penibles par les chaouabtis. nous sommes bien loin du sens litteral du mot d'origine perse "paradis" qui signifieÉ "zoo".

- repertoire des collections egyptiennes conservees dans les musees francais par patrice le guilloux, directeur de l'association angevine et nantaise d'egyptologie isis, p.38-68: recensement des collections egyptiennes dispersees a travers la france.

aminata sackho-autissier